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Quel extrait fermenté (purin) utiliser ? Comment ? Pourquoi ?

Table des matières

Les extraits fermentés de plantes, communément appelés « purins », occupent une place de choix dans la panoplie des solutions naturelles pour le jardinier soucieux de préserver la biodiversité et l’équilibre écologique de son potager ou de son verger. Du célèbre purin d’ortie à la décoction de prêle, en passant par le purin de consoude et de fougère, ces préparations offrent une multitude de bénéfices, allant de la fortification des plantes à la prévention des maladies, en passant par la stimulation de la floraison et le soutien à la fructification. Mais lequel choisir ? Et comment l’utiliser au mieux ? Dans cet article, nous allons passer en revue les différents types d’extraits fermentés, leurs caractéristiques, leurs méthodes de préparation et leurs applications concrètes au jardin. Préparez-vous à découvrir comment ces préparations simples et économiques peuvent révolutionner vos pratiques culturales et garantir des récoltes saines et abondantes.

Qu’est-ce qu’un extrait fermenté de plante ?

Les extraits fermentés de plantes, aussi appelés « purins », « extraits fermentés » ou parfois « décoctions » (selon la technique de préparation), sont des solutions obtenues par la macération plus ou moins prolongée de végétaux dans l’eau. Au cours de ce processus, les plantes libèrent progressivement leurs principes actifs, ce qui donne un engrais ou un stimulant naturel riche en minéraux, oligo-éléments et composés bioactifs. Les purins sont utilisés depuis des siècles dans les jardins traditionnels pour leurs propriétés fertilisantes, fongicides, insectifuges et/ou répulsives.

Cette méthode s’inscrit dans une démarche de jardinage écologique, puisqu’elle permet d’éviter l’usage de produits chimiques de synthèse, souvent nocifs pour la faune auxiliaire, les organismes du sol et la santé humaine. Les purins s’obtiennent à partir de différentes plantes : ortie, consoude, fougère, prêle, sureau… chacune possédant des caractéristiques propres. Selon la plante choisie, vous obtiendrez un effet stimulant, répulsif, antifongique ou un mélange de ces propriétés. Au-delà de leurs effets bénéfiques directs, ces préparations contribuent à améliorer la structure du sol et à soutenir la croissance d’une microfaune indispensable à la bonne santé de vos cultures.

Dans la suite de cet article, nous allons aborder en détail quatre extraits fermentés particulièrement connus et appréciés des jardiniers : le purin d’ortie, la décoction (ou purin) de prêle, le purin de consoude et le purin de fougère. Chacun d’eux présente des avantages spécifiques et peut être utilisé seul ou en complément d’autres préparations, selon les besoins de vos plantes. Nous détaillerons la préparation, l’application et les dosages recommandés, afin que vous soyez en mesure de choisir l’extrait végétal le plus adapté à chaque situation.

Le purin d’ortie : un allié incontournable au potager

Le purin d’ortie est sans doute le plus connu et le plus utilisé de tous les extraits fermentés de plantes. Les orties (généralement la grande ortie, Urtica dioica) se trouvent aisément dans la plupart des régions, ce qui rend ce purin très accessible. L’ortie est particulièrement riche en azote, en oligo-éléments (fer, magnésium, silice, calcium) et en vitamines. Cette composition explique pourquoi le purin d’ortie est réputé pour stimuler la croissance et renforcer la santé générale des plantes, tout en améliorant la fertilité du sol.

En outre, le purin d’ortie agit comme répulsif contre certains insectes et comme stimulateur de la vie microbienne du sol. On reconnaît également à l’ortie la capacité de stimuler la production de chlorophylle, contribuant à un feuillage bien vert et résistant. Cependant, il est important de l’utiliser correctement : un surdosage peut « brûler » les plantes sensibles ou provoquer un déséquilibre en apportant trop d’azote.

Préparation du purin d’ortie

La méthode traditionnelle consiste à récolter environ 1 kg d’orties fraîches (sans fleurs ni graines si possible, afin d’éviter leur dispersion) et à les hacher grossièrement. On les place ensuite dans un récipient (en plastique de préférence, ou en bois, mais jamais en métal) et on ajoute 10 L d’eau de pluie ou, à défaut, de l’eau non chlorée. On recouvre le récipient, idéalement sans le fermer hermétiquement, pour permettre le dégagement des gaz durant la fermentation.

La phase de macération s’étend sur 7 à 15 jours, selon la température ambiante : plus il fait chaud, plus la fermentation sera rapide. Pendant cette période, il est conseillé de remuer la préparation tous les jours ou tous les deux jours afin d’homogénéiser le mélange et d’éviter la formation d’une croûte de surface. Lorsque plus aucune bulle ne se forme à la surface, c’est le signe que la fermentation est terminée et que votre purin est prêt.

Pour finir, filtrez la préparation (à l’aide d’un vieux tissu, d’une passoire…) afin de retirer les résidus de feuilles et de tiges. Vous obtiendrez ainsi un liquide foncé à l’odeur caractéristique (il est vrai peu agréable !). Conservez-le dans des récipients opaques et hermétiques à l’abri de la lumière, par exemple des bidons en plastique.

Utilisation et dosage du purin d’ortie

Le purin d’ortie s’emploie principalement en arrosage au pied et en pulvérisation foliaire, mais sa dilution diffère selon l’usage :

  • Arrosage au pied : on conseille généralement une dilution à 10 % (1 L de purin pour 10 L d’eau). Cette méthode permet d’apporter un complément nutritionnel aux plantes en croissance, notamment au démarrage de la végétation.
  • Pulvérisation foliaire : pour un effet fortifiant et un léger effet répulsif vis-à-vis de certains insectes, on dilue plutôt à 5 % (0,5 L de purin d’ortie pour 10 L d’eau). Cette pulvérisation peut se faire sur les feuilles des légumes, des rosiers ou d’autres plantes ornementales.

Évitez de surdoser : un excès d’azote favorise le développement de feuillages luxuriants, mais rend les plantes plus sensibles aux attaques de pucerons et aux maladies cryptogamiques. Par ailleurs, il est préférable de ne pas pulvériser en plein soleil pour éviter tout risque de brûlure foliaire.

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Les secrets de la décoction (ou purin) de prêle

La prêle (souvent Equisetum arvense, la prêle des champs) est une plante vivace riche en silice et en minéraux. On la retrouve dans diverses préparations destinées à lutter contre les maladies cryptogamiques (oïdium, mildiou, rouille…) et à renforcer les défenses naturelles des plantes. Sa forte teneur en silice contribue à solidifier la cuticule des feuilles, les rendant moins sensibles aux agressions extérieures.

Bien qu’on parle couramment de « purin de prêle », la méthode la plus répandue pour utiliser cette plante est la décoction. Cela consiste à faire bouillir la prêle dans de l’eau pour extraire ses composés actifs, avant de laisser refroidir la préparation. Toutefois, il existe aussi des variantes de macération ou de fermentation de la prêle. Le terme de « purin » peut ainsi être utilisé, même si la décoction est plus courante. Dans tous les cas, l’objectif est de récupérer un concentré riche en silicium, en sels minéraux (potassium, magnésium…) et en composés antifongiques.

Préparation de la décoction de prêle

Pour préparer une décoction, on peut suivre la méthode suivante :

  1. Récoltez 1 kg de prêle fraîche (ou 150 g si elle est sèche).
  2. Mettez-la à macérer dans 10 L d’eau de pluie durant 24 heures, si possible dans un récipient non métallique.
  3. Faites bouillir ensuite l’ensemble pendant environ 20 minutes.
  4. Laissez refroidir et filtrez le liquide afin de retirer les résidus de plante.

Vous obtiendrez alors un concentré qu’il est possible d’utiliser pur ou dilué, selon la résistance des cultures et le type d’application. La décoction se conserve relativement bien au frais et à l’abri de la lumière, bien qu’il soit recommandé de l’utiliser rapidement pour profiter pleinement de ses propriétés.

Utilisation et dosage de la décoction de prêle

La décoction de prêle est plébiscitée pour son action préventive contre diverses maladies : oïdium, mildiou, cloque du pêcher, rouille, tavelure, etc. Elle peut être pulvérisée sur le feuillage, à une dilution comprise entre 10 % et 20 % (1 L à 2 L de décoction pour 10 L d’eau). On recommande d’effectuer plusieurs applications espacées de 10 jours, en amont de la période à risque (par exemple, en fin de printemps pour le mildiou).

En complément, la décoction de prêle peut être utilisée en arrosage au pied des plantes pour renforcer leur système racinaire et stimuler leur croissance. Dans ce cas, on opte pour une dilution similaire (10 %). Attention toutefois à ne pas trop saturer le sol en eau, en particulier si le sol est déjà gorgé après de fortes pluies.

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Les bienfaits du purin de consoude

La consoude (souvent la variété Symphytum officinale ou la consoude de Russie Symphytum x uplandicum, notamment la fameuse Bocking 14) est un trésor du jardin. Ses feuilles sont riches en potassium, en phosphore, en calcium, en magnésium, en vitamines, en oligo-éléments et en allantoïne. Le purin de consoude est particulièrement intéressant pour stimuler la floraison et la fructification, ainsi que pour soutenir la résistance des plantes. Il est souvent considéré comme le complément idéal du purin d’ortie, qui est surtout riche en azote.

La présence élevée de potassium dans la consoude en fait un amendement de choix pour la fructification des tomates, des courgettes, des poivrons, et plus largement de tous les légumes-fruits et arbres fruitiers. De plus, son contenu en allantoïne favorise la régénération cellulaire, ce qui aide les plantes à cicatriser leurs blessures. C’est donc un atout majeur pour les cultures soumises à des stress mécaniques (taille, attaque de parasites, grêle…).

Préparation du purin de consoude

La méthode de préparation du purin de consoude est globalement la même que pour le purin d’ortie :

  1. Récoltez 1 kg de feuilles de consoude (de préférence avant la floraison, lorsque les feuilles sont encore tendres). Les feuilles de consoude sont souvent plus épaisses que celles de l’ortie, vous pouvez donc les hacher grossièrement pour favoriser l’extraction.
  2. Placez-les dans un récipient adéquat (en plastique ou en bois) et ajoutez 10 L d’eau de pluie.
  3. Couvrez, sans fermer hermétiquement, puis laissez fermenter 10 à 15 jours. Comme pour l’ortie, remuez de temps en temps pour homogénéiser la préparation.
  4. Filtrez pour obtenir un liquide foncé, riche en nutriments.

Le purin de consoude dégagera une odeur parfois plus forte encore que celle de l’ortie, mais c’est le prix à payer pour ce concentré de bienfaits. Stockez-le dans des bidons fermés et à l’abri de la lumière. Il se conserve plusieurs mois, mais il est recommandé de l’utiliser dans l’année pour bénéficier de toutes ses propriétés.

Utilisation et dosage du purin de consoude

Pour maximiser l’apport en potassium aux plantes, on peut l’utiliser en arrosage au pied. Une dilution de 10 % est courante, bien qu’il soit possible de réduire à 5 % pour les espèces plus sensibles. Cette application peut se faire au moment de la fructification (par exemple, à partir de la formation des premiers fruits sur les pieds de tomates), ou juste avant la floraison pour stimuler cette dernière.

Le purin de consoude peut également être pulvérisé sur le feuillage (dilution de 5 %, voire moins) pour bénéficier de l’action tonique générale. Il est souvent recommandé d’alterner pulvérisations de purin d’ortie et de consoude pour un effet synergie : l’ortie vient booster la croissance et la résistance, tandis que la consoude favorise la floraison et la fructification.

Certains jardiniers utilisent par ailleurs les feuilles de consoude fraichement coupées comme paillis au pied des plantes, libérant ainsi progressivement leurs nutriments dans le sol. Toutefois, cela ne remplace pas complètement le purin, car la libération des minéraux est plus lente et moins homogène.

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Le purin de fougère : répulsif naturel contre les ravageurs

Les fougères, et plus particulièrement la fougère aigle (Pteridium aquilinum) ou la fougère mâle (Dryopteris filix-mas), sont réputées pour leur action insectifuge. Riches en tanins et autres composés amers, elles peuvent repousser certains parasites comme les pucerons ou les limaces. Le purin de fougère est ainsi utilisé depuis longtemps dans le jardinage traditionnel pour éloigner ces indésirables.

Contrairement au purin d’ortie ou de consoude, qui visent plutôt à améliorer la croissance ou la floraison, le purin de fougère est davantage tourné vers la protection contre les insectes ravageurs. Il peut également être employé en prévention contre certaines maladies cryptogamiques, bien que son action soit moins marquée que celle de la prêle.

Préparation du purin de fougère

Comme pour les autres purins, la méthode reste similaire :

  1. Récoltez 1 kg de frondes de fougère (privilégiez des frondes jeunes et saines). Hachez-les grossièrement.
  2. Placez-les dans un récipient contenant 10 L d’eau de pluie.
  3. Couvrez sans fermer hermétiquement et laissez fermenter environ deux semaines en remuant régulièrement.
  4. Filtrez pour éliminer les débris. Vous obtiendrez un liquide de couleur brune.

À noter : le purin de fougère peut dégager une odeur particulièrement forte. Certains jardiniers préfèrent réaliser cette préparation à l’écart de leur habitation pour éviter les désagréments.

Utilisation et dosage du purin de fougère

L’usage principal du purin de fougère est la pulvérisation foliaire, en prévention ou au début d’une infestation de ravageurs (pucerons, altises, etc.). On utilise généralement une dilution de 10 %, ou plus faible (5 %) si l’on craint une éventuelle phytotoxicité sur les plantes fragiles. Pulvérisez le matin ou en fin de journée, en évitant le plein soleil. Il est possible de renouveler l’opération tous les 7 à 10 jours en période critique.

En arrosage au pied, le purin de fougère peut également aider à limiter la présence de limaces et d’escargots, bien que les résultats varient en fonction des conditions et des espèces de limaces. On conseille une dilution à 10 % dans ce cas. Certains jardiniers ajoutent quelques gousses d’ail écrasées ou des feuilles de tanaisie à leur préparation pour renforcer l’effet répulsif.

Conseils pratiques pour bien utiliser les purins au jardin

Maintenant que nous avons passé en revue les principaux extraits fermentés de plantes (ortie, prêle, consoude et fougère), voici quelques conseils généraux pour leur utilisation au quotidien dans le jardin :

  • Respectez les dosages : un excès de purin peut nuire à la plante, soit en « brûlant » ses feuilles lors de pulvérisations trop concentrées, soit en apportant un trop-plein d’azote qui la rendra plus vulnérable aux parasites. Mieux vaut commencer par un dosage modéré et ajuster progressivement.
  • Variez les extraits : chaque purin a ses avantages et ses inconvénients. Le purin d’ortie stimule la croissance, celui de consoude favorise la fructification, la décoction de prêle protège des maladies fongiques, et le purin de fougère repousse certains ravageurs. En associant ces différents extraits, vous obtiendrez un effet synergie adapté à chaque stade de développement de vos plantes.
  • Observez vos plantes : chaque espèce et chaque variété peut réagir différemment aux extraits fermentés. Soyez attentif aux signaux que vos plantes vous envoient (feuilles jaunissantes, croissance ralentie, présence de tâches sur le feuillage, etc.). Ajustez vos pratiques en conséquence.
  • Privilégiez la régularité : l’usage ponctuel d’un purin peut être efficace, mais c’est surtout la régularité qui paie. En prévention, réalisez des pulvérisations et des arrosages réguliers, de préférence en alternant les types de purins pour couvrir un large spectre d’actions.
  • Ne pas négliger le sol : un sol vivant et équilibré reste le premier pilier de la santé des plantes. Les purins ne sont pas une solution miracle : ils complètent des pratiques de base comme l’apport de compost, le paillage, la rotation des cultures, l’association de plantes complémentaires et l’observation attentive du potager.
  • Stockage : si vous préparez une grande quantité de purin, stockez-le dans des récipients opaques et hermétiques, à l’abri de la lumière et de la chaleur excessive. Ainsi, il pourra se conserver plusieurs mois, voire un an. Veillez cependant à bien étiqueter vos bidons (type de purin, date de préparation, dilution éventuelle) pour éviter toute confusion.
  • Réduire les odeurs : l’un des principaux freins à l’usage des purins est l’odeur qu’ils dégagent pendant la fermentation. Pour l’atténuer, vous pouvez ajouter une poignée de lithothamne, de poudres de roche ou de cendre de bois dans le récipient. Cela ne supprime pas totalement l’odeur, mais peut la limiter.

Quand et comment combiner plusieurs purins ?

Il est tout à fait possible d’utiliser conjointement plusieurs types de purins pour maximiser leurs effets bénéfiques et répondre simultanément à plusieurs problématiques du jardin. Par exemple, il n’est pas rare de combiner le purin d’ortie (riche en azote) avec la décoction de prêle (action antifongique) et le purin de consoude (stimulant floraison et fructification). Toutefois, il faut veiller à ce que les dosages restent cohérents et à éviter de pulvériser trop de produits à la fois pour ne pas stresser inutilement la plante.

Voici un exemple d’approche intégrée :

  • Au printemps : on utilise du purin d’ortie pour soutenir la croissance végétative des jeunes plants, en arrosage au pied dilué à 10 %. Parallèlement, on réalise une pulvérisation foliaire de prêle à 10 % pour prévenir les attaques fongiques, surtout si le climat est humide.
  • Juste avant la floraison : on introduit le purin de consoude (5 % à 10 %) pour encourager la floraison et la formation des boutons floraux. On peut continuer les pulvérisations de prêle en préventif.
  • Période de fructification : on augmente les apports de purin de consoude (10 %) pour favoriser la taille et la qualité des fruits. Si on observe des pucerons, on peut introduire ponctuellement une pulvérisation de purin de fougère (10 %) pour son effet répulsif.

Cette synergie permet de répondre aux différents besoins de la plante à chaque stade de son développement, tout en limitant les risques de maladies et de ravageurs.

Précautions et limites de l’usage des extraits fermentés

Malgré leurs nombreux avantages, l’utilisation des purins et autres extraits fermentés n’est pas exempte de précautions :

  • Les allergies et irritations : certaines plantes, comme l’ortie, peuvent irriter la peau. Portez des gants lors de la récolte. De plus, l’odeur de la fermentation peut être incommodante pour les personnes sensibles.
  • La réglementation : dans certains pays, l’usage et la commercialisation de ces préparations sont encadrés par des règlementations spécifiques. Si vous souhaitez en vendre ou en distribuer, informez-vous sur la législation locale.
  • L’effort de préparation : la réalisation d’un purin demande du temps (récolte, macération, filtrage) et de l’espace, sans oublier la gestion de l’odeur. Bien que ces contraintes soient tout à fait surmontables, elles peuvent freiner ceux qui cherchent des solutions rapides et prêtes à l’emploi.
  • La variabilité de la composition : la teneur en principes actifs varie selon la plante, la saison de récolte, l’état de croissance et les conditions de fermentation. Il n’y a pas de standardisation parfaite ; il faut donc rester attentif à l’état de vos plantes pour ajuster les doses.
  • Pas une solution miracle : si les purins sont très utiles, ils n’empêchent pas la survenue de ravageurs ou de maladies dans un contexte de monoculture intensive ou de déséquilibre écologique. Ils font partie d’une démarche globale : favoriser la biodiversité, alterner les cultures, optimiser la rotation, utiliser des variétés résistantes, etc.

Focus sur la complémentarité entre purin d’ortie et purin de consoude

Le tandem ortie – consoude fait souvent des merveilles au potager. L’ortie apporte l’azote dont les plantes ont besoin pour développer un feuillage dense et robuste, tandis que la consoude fournit le potassium et le phosphore indispensables à la floraison et à la fructification. En combinant ces deux préparations, vous accompagnez vos plantes depuis la levée jusqu’à la récolte, en couvrant un spectre nutritionnel large.

Une stratégie courante consiste à commencer la saison avec le purin d’ortie, puis introduire progressivement le purin de consoude lorsque les premiers boutons floraux apparaissent. Les jardiniers les plus expérimentés insistent sur la nécessité d’observer attentivement la réponse des plantes : un feuillage trop vert et trop abondant, au détriment des fleurs, peut signaler un excès d’azote ; des fleurs qui avortent ou des fruits qui peinent à se développer peuvent indiquer un manque de potassium. Dans ce dernier cas, on augmente l’apport de consoude.

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Les autres plantes utiles pour faire des extraits fermentés

Si les quatre extraits mentionnés (ortie, prêle, consoude et fougère) sont les plus populaires, d’autres plantes peuvent également servir à la réalisation de purins ou de décoctions :

  • La tanaisie (Tanacetum vulgare) : réputée pour son action insectifuge (contre les pucerons, les fourmis, les aleurodes…).
  • Le sureau (Sambucus nigra) : son purin est souvent conseillé en répulsif contre les campagnols ou les rongeurs, et ses feuilles contiennent des substances toxiques pour certains insectes.
  • L’ail (Allium sativum) et l’oignon (Allium cepa) : en purin ou en décoction, ces plantes sont très connues pour leurs propriétés antibactériennes et antifongiques, ainsi que leur effet répulsif sur de nombreux insectes.

Toutefois, ces purins moins courants peuvent être un complément intéressant, surtout si vous disposez déjà de ces végétaux en abondance. Comme toujours, testez d’abord sur quelques plants avant d’étendre l’application à tout le jardin. Les effets sont variables selon la sensibilité des plantes et les conditions climatiques.

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